
Soirée spéciale Invasions
septembre 24 @ 18:30 - 22:30

Soirée spéciale Invasions
Samedi 24 septembre à partir de 18h30
Un buffet vous est offert par l’équipe Court Métrange entre les deux séances.
Cinéma Arvor
11 rue de Châtillon – 35000 Rennes
VOSTF
Tarifs Cinéma Arvor
18h30
Body Snatchers d’Abel Ferrara, 1993, 1h24, VOSTF
Film interdit aux moins de 12 ans.
Une adolescente rejoint son père sur une base militaire et constate que des extraterrestres remplacent progressivement les humains après avoir pris leur apparence.
Présenté en sélection officielle du festival de Cannes en 1993, Body Snatcher est la troisième adaptation cinématographique du roman de Jack Finney. Véritable OVNI dans la brillante carrière d’Abel Ferrara, le réalisateur installe néanmoins l’histoire dans le cadre confiné d’une base militaire lui permettant d’explorer ses interrogations sur l’uniformisation sociale et culturelle de la société. Clones, individus insensibles et pensées contrôlées, le malaise qu’inspire cette œuvre et la beauté glaçante de sa réalisation ne quitte jamais le·la spectateur·trice. Alliant séquences horrifiques et préoccupations des années 90 (l’après-guerre du Golfe, clonage…) ce film s’inscrit aujourd’hui comme l’un des chefs d’œuvres étatsuniens de la science-fiction.
21h
Invasion Los Angeles de John Carpenter, 1988, 1h33, VOSTF
Ouvrier au chômage, John Nasa arrive à Los Angeles dans l’espoir de trouver du travail. Il découvre surtout la misère humaine : bidonville, prolétaires exploités. Pas qui ? Par une race d’extraterrestres qui ont pris l’apparence humaine et qui désirent piller la Terre…
Déclinant le même motif que Body Snatcher (les extraterrestres prennent formes humaines et remplacent peu à peu l’humanité) et s’inspirant également d’une œuvre littéraire (Les Fascinateurs de Ray Faraday Nelson) Invasion Los Angeles offre quant à lui un regard déganté sur les États-Unis de la fin des années 80. Film culte constituant une critique du système capitaliste et des médias, notre cher Carpenter nous dresse ici le portrait-robot d’un monde esclavagé mais non sans une touche de décalage cher au cœur de Court Métrange (et en prime certainement la séquence de bagarre la plus époustouflante et absurde du cinéma).