Pour clôturer ce week-end de projection, Court Métrange vous invite à la réflexion car qui dit science-fiction dit aussi introspection. Marquant le début de la carrière au cinéma de David Bowie, L’homme qui venait d’ailleurs est un magnifique exemple d’étrangeté, de labyrinthes narratifs et d’errance. Sorti un an avant l’avènement de Star Wars, Nicolas Roeg offre ici une œuvre de science-fiction crépusculaire et mélancolique aux couleurs incandescentes qui construit progressivement une véritable fable mythologique et métaphysique.