À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2024, Court Métrange a invité trois professionnelles à se pencher sur l’égalité des genres dans l’actuelle industrie du cinéma, autour d’une table ronde.
Cette discussion a réuni trois femmes aux professions bien différentes : Jennifer Simon Dolléans, directrice de l’ESRA Bretagne, Lubna Beautemps, chargée de l’accompagnement des professionnels à Films en Bretagne, et Pearl Hort, cheffe opératrice et membre du collectif Femmes à la caméra. En s’appuyant sur des études récentes, ainsi que leurs expériences, elles ont ensemble échangé sur les avancées, mais aussi les progrès qu’il reste à faire pour atteindre l’égalité.
Jennifer Simon Dolléans a exprimé son intérêt double d’accueillir l’événement dans son établissement et d’intervenir : « En tant que directrice d’école, il me semble nécessaire, que nos étudiants soient informés et qu’ils puissent participer ».
Après une table ronde organisée en novembre 2023 sur les violences faites aux femmes, Court Métrange a axé son sujet sur la question des métiers techniques, à destination des futur.es professionnel.les. Un sujet familier à Lubna Beautemps, de par son poste et son implication à HF+ Bretagne. « Ce type d’évènement est encore – malheureusement – nécessaire pour sensibiliser les esprits et outiller les personnes.. Les questions de parité et de diversité sont des questions complexes, qui nécessitent d’acquérir des connaissances, de la réflexion, de faire de la veille, et de travailler sans cesse sa position dans ces mouvements pour être au plus juste. Ce type d’évènement aide les personnes à se situer, dans cette complexité. », estime-t-elle.
Les invitées ressortent très satisfaites de cette expérience, riche en débats et en échanges, y compris avec le public, sur ces enjeux contemporains. La seule frustration exprimée par Lubna Beautemps réside dans le manque d’attractivité de ces sujets d’intervention, résultant en des salles moins remplies. Elle affirme que « Les personnes n’en font pas une priorité alors que ces questions font à mon sens partie intégrante de nos métiers, de notre rapport à la société et demande un vrai investissement et travail intellectuel. ».
Lilou Richard
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